Week-end de Pâques, il fait très beau.
Ca tombe bien : nous avons un tas de bidules à planter en instance.
Des aromatiques, des petits arbres, des buissons, des bulbes, des graines de fleurs...
Thierry se trimbale dans le jardin avec des outils, bèche, pelle, pelle-bèche, fourche, arrosoir ; un sac de terreau ; et fait des trous.
Moi gentille jardinière, je me suis vêtue en fonction du temps, point en fonction de la tache ! J'ai mis une tunique au joli décolté...
Et chaque fois que je me baisse pour ôter les mauvaises herbes, planter nos bidules, mon décolté s'ouvre largement, et mon jardinier louche dessus !
La terre est bonne, humide mais pas trop, les vers de terre y foisonnent, je les remets au pied de mes plantes, "vas faire ton travail et aérer ma terre petit ver".
Je parle aux plantes que j'installe, ça fait rigoler Thierry. "Allez toi, tu vas être bien ici, hop je te griffe un peu la racine pour que tu te sentes mieux".
Les mains terreuses, nous faisons des aller-retour entre le jardin et la maison où est restée Soizic, à l'abri du soleil.
Il faut que j'achète de la crème pour bébé car elle a la peau si délicate qu'elle vire à la tomate dès qu'on la sort !
Petite blondinette au teint de procelaine, bientôt on cueillera les boutons d'or et les pâquerettes ensemble.
Il fait beau, on est bien là...